Changer de moteur de recherche : les solutions alternatives à Google

Le succès de Google n’est plus à démontrer. Ce moteur de recherche comptabilise 92, 9% des requêtes mondiales en novembre 2016 selon Statcounteur avec trois milliards de recherches effectuées par jour. L’on pourrait croire que dans ce secteur, il est utopique de vouloir chercher à le concurrencer. Grappiller quelques millions de requêtes par mois est déjà un privilège pour les autres entreprises du secteur. Pourtant, les entrepreneurs persistent dans ce domaine, en recherchant des issues pour se frayer une petite part de marché dans ce bloc insécable. Petite découverte de ces moteurs de recherche pour sortir des sentiers battus.

Qwant

Créé en 2013, ce moteur de recherche français a connu deux ans de développement avant d’être fonctionnel. Qwant se targue d’être un moteur de recherche préconisant la sécurité de la vie privée de ses utilisateurs. Ainsi, ce moteur de recherche peut être apprécié pour l’absence de traces d’utilisateurs et de filtres de contenu internet. Dans l’expansion de ses activités, Qwant s’est associé avec Mozilla Firefox en 2016 afin de gagner en visibilité. Le navigateur a ainsi proposé Qwant comme moteur de recherche par défaut. Qwant comptabilise aujourd’hui près de 32 millions de visiteurs par mois ce qui équivaut à 2% de part de marché mondial.

Xaphir

Développé par la société Xilopix, Xaphir est un moteur de recherche qui tente de faire un classement différent que Google. C’est de cette façon que Xaphir espère un jour écraser le géant comme un château de cartes. En effet, pour Google le but et de remonter en tête de classement les pages les plus populaires. Xaphir est plus impartial en suivant des critères qui permettent d’obtenir de meilleurs résultats. L’objectif à moyen terme de Xilopix est de faire figurer Xaphir parmi les 5 meilleurs moteurs de recherche d’ici 2020.

Lilo

Véhiculant un concept inhabituel basé sur le cumul de « gouttes d’eau », ce moteur de recherches développé par les Français Marc Haussaire et Clément Le Bras suit une méthode de recherche solidaire. Ces gouttes d’eau récoltés par chaque internaute s’agglomèrent, se transforment en monnaie virtuelle et constitue 50% du chiffre d’affaires de la startup via la publicité. Le moteur de recherche se targue également d’être un projet au service de l’environnement, car la société régulièrement des projets dans ce domaine à partir de ses gains. En chiffres, le moteur de recherche est consulté en moyenne par 700 000 utilisateurs par mois et la startup a déjà plus collecté 310 000 € depuis sa création en 2015.

novembre 6, 2017